La retraite progressive
Elle permet à l’assuré de percevoir une partie de sa retraite de base, tout en poursuivant son activité professionnelle à temps partiel (ou à temps non complet), et ainsi d’acquérir des droits au titre de cette activité jusqu’à son départ définitif à la retraite.
Le bénéfice de la retraite progressive entraîne la liquidation d’une pension partielle dans tous les régimes de base légalement obligatoires au titre desquels l’assuré a acquis des droits à pension au cours de sa carrière.
Depuis le 1er septembre 2025, l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive est fixé à 60 ans (décret n° 2025-680 du 15 juillet 2025).
Le bénéfice du dispositif de retraite progressive est attribué sur demande de l’agent et si les trois conditions suivantes sont réunies :
- Avoir atteint 60 ans révolus (aucune limite d’âge maximale n’est prévue) ;
- Justifier d’au moins 150 trimestres d’assurance, tous régimes confondus ;
- Exercer, de manière exclusive, une activité à temps partiel (entre 50% et 90 %) ou à temps non complet (ne dépassant pas 90 % d’un temps complet).
Pour bénéficier d’une retraite progressive CNRACL, les agents doivent adresser leur demande à leur employeur en précisant la date d’effet souhaitée.
Cette date ne peut être antérieure à la date de sa demande sous réserve d’en remplir les conditions.
L’employeur constitue un dossier de retraite progressive sur la plateforme PEP’S.
Le service retraite du Centre de Gestion se tient à la disposition des employeurs pour les accompagner dans cette procédure.
Un dossier devra également être constitué, à l’initiative de l’agent, auprès de ses autres caisses de retraite.
En cas de changement de la quotité de travail d’un agent pendant la retraite progressive, la CNRACL devra en être informée sans délai afin de procéder à la révision de la pension.
La retraite progressive peut prendre fin, à titre définitif, pour deux raisons (outre le décès) :
- Reprise d’activité à temps plein ou à temps non complet supérieur à 90 % ;
- Retraite définitive.